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PrÉSentation

  • : Cases Donjon
  • : Depuis juin 2006, Niort en Bulles promeut la Bande Dessinée dans le Pays Niortais grâce à son club de lecture mensuel et par son rendez-vous annuel de juin : le Festival A2Bulles
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Cases Donjon

Les moyens d'action de l'association sont notamment :

• des rencontres régulières permettant aux membres de découvrir er de faire découvrir les diverses formes de bande dessinée sans en privilégier aucune;
• la publication du journal en ligne, Cases-Donjon, servant de support de communication entre les membres et ouvert à tous;
• l'organisation de manifestations culturelles tels que rencontres avec des auteurs, séances de dédicaces, expositions d'oeuvres choisies;
• l'animation pédagogique dans un cadre scolaire ou non.
 

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 11:43
Le grand mort
Coup de coeur d’or
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    Ce tome 1 d’une série dont on ne mesure pas vraiment bien le nombre d’épisodes  à suivre l’emporte même si il ne fait pas l’unanimité. Loisel est au scénario mais aussi un peu au dessin car Mallié fait du “à la manière de”, un niveau au dessous, selon les avis des lecteurs présents. La Bretagne est le point de départ de cette aventure entre Pauline, étudiante venue pour réviser ses partiels et qui devient rapidement exaspérante, et Erwan, sympathique breton métis, qui se prépare au grand voyage dans un autre monde. C’est l’album du voyage pour le passeur qu’est Erwan, et le grand mort apparaît in extremis, ce qui fait dire à certains que le démarrage est un peu long, voire même que l’idée de départ n’a peut-être pas une suite bien définie. Cette relative lenteur contribue à laisser aussi le lecteur dans l’expectative car les possibles sont nombreux, et bien malin celui qui peut annoncer une suite. Bien sûr l’héroïc fantasy est là, débarrassée des légendes celtiques du point de départ : les créatures sont originales et bienveillantes et  l’avenir de l’humanité semble en jeu ; cela a charmé les lecteurs qui ont retrouvé les ingrédients des histoires de ces mondes envoûtants. Nostalgie, quand tu nous tiens !

Château l’attente
Coup de coeur d’argent
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    Château l'Attente raconte l'histoire d'un château isolé, abandonné, et de ces excentriques habitants qui vont lui redonner vie. L'histoire commence avec une version revisitée de La Belle au Bois dormant. Après le départ de celle-ci et de son Prince Charmant, le château quasi abandonné devient un havre de paix pour les parias et les exclus….
    D'une construction très riche, Château l'Attente est composé d'une multitude d'histoires dans l'histoire, et d’une galerie de personnage étonnants, à l'image de l'extraordinaire histoire de l'Ordre des Solicitines, la confrérie religieuse des femmes à barbes.
    Cet album a le format d’un  gros livre de contes. Ces derniers ont été publié aux États-Unis par épisodes, chapitre par chapitre dans l’album. Le graphisme en noir et blanc de Linda Medley correspond bien à cet univers : un trait simple et efficace, des contrastes nets. Bien que réactualisés par une américaine, ces contes respectent le fonctionnement classique du genre et il ne faut pas  attendre de parodie à la manière de Shrek. Ils ont laissé quelques lecteurs dans l’attente de chutes plus évidentes. Un univers est créé et il faut s’y immerger.

Lucy, l’espoir
Coup de coeur de bronze
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    Hommage à Tonino Liberatore auteur de Ranxerox.
    Sur une idée de P. Norbert, scénariste de cinéma, Liberatore nous raconte la rencontre de Lucy, notre grand-mère à tous, avec une autre horde pré humains, différents d’elle et surtout de l’un d’entre eux, qui a été exclu de son groupe. Une unité de temps improbable et une histoire d’amour pleine du respect d’autrui que l’on vient de découvrir, sans vouloir le conquérir brutalement, montrent le didactisme de cet album. Il se trouve à la croisée des chemins de la BD, du produit dérivé d’un documentaire T.V. comme L’Odyssée de l’espèce et du roman photo de l’impossible, voire même de l’album de vignettes de notre enfance. En effet, le graphisme est surprenant : les cases sont plus proches d’une capture d’écran vidéo que du dessin ; le texte se limite aux seuls récitatifs laissant la parole à un narrateur qui commente les découvertes de Lucy. C’est un album agréable et facile à lire et qui sera un parfait support visuel pour des enfants ou de jeunes adolescents. Yves Coppens, professeur au collège de France, en a rédigé la postface, c’est vous dire le sérieux de l’entreprise.
http://www.lucy-bd.com/index.html

Le manoir des murmures (T. 1)
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    Des préviews qui laissaient espérer une bonne surprise mais il n’en est rien. Cet album noir, non pas dans l’intrigue mais dans la réalisation des couleurs informatiques, est parfois difficile à lire à la lumière artificielle. Annoncé comme novateur, il mélange un graphisme franco-belge à celui du manga comme d’autres l’ont déjà fait pour surfer sur une vague dite porteuse. Grands yeux, mouvements des personnages accentués par un effet flou du décor, onomatopées, etc.                      
    Enfermements d’enfants, monstres en gestation, virus, mystère épais et univers oppressant sont les recettes d’un scénario indigent qui multiplie ses sources d’inspiration sans vraiment en choisir une et s’y tenir. Un seul membre du club a déclaré qu’il lirait la suite.


Billy the kid
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        Le nanar du mois.
    Ce mauvais conte d’horreur de la série Z n’a pas remporté un franc succès auprès des ses quelques lecteurs ! Une couverture aux couleurs pastel qui ne correspond pas au graphisme de l’album dont l’histoire navigue entre Frankenstein et Elephant Man, tout en se prenant au sérieux. Mise à distance  et parodie étaient attendues mais ...






l'affiche de la selection au format pdf est accessible en telechargement : ici
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