Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Cases Donjon
  • : Depuis juin 2006, Niort en Bulles promeut la Bande Dessinée dans le Pays Niortais grâce à son club de lecture mensuel et par son rendez-vous annuel de juin : le Festival A2Bulles
  • Contact

Cases Donjon

Les moyens d'action de l'association sont notamment :

• des rencontres régulières permettant aux membres de découvrir er de faire découvrir les diverses formes de bande dessinée sans en privilégier aucune;
• la publication du journal en ligne, Cases-Donjon, servant de support de communication entre les membres et ouvert à tous;
• l'organisation de manifestations culturelles tels que rencontres avec des auteurs, séances de dédicaces, expositions d'oeuvres choisies;
• l'animation pédagogique dans un cadre scolaire ou non.
 

Visiteurs depuis
le 02/06/2006

Recherche

Adhésion à Neb

Contactez l'un des membres du bureau ou obtenez votre carte d'adhérent et votre bulletin d'inscription à la librairie l'hydragon, 15 rue des Cordeliers à Niort - Coût : 30 €

Archives

18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 17:35

La «Perdida» est une jeune américano-mexicaine, mal dans sa peau, qui cherche a effectué un retour à des racines hispaniques que jusqu’à alors elle a nié jusqu’à négligé de parler sa seconde langue maternelle. Sans but précis elle débarque à Mexico, squatte chez un vague petit ami, bien décidé à rompre avec ses origines yankees et à se construire une toute nouvelle identité mexicaine.

Ce roman graphique au long court à la Graig Thomson nous raconte l’impossibilité d’une quête d’identité ; la Perdida vit un « melting pot » à l’envers. Vite rejetée par ses compatriotes « expat’ »  elle n’est pour autant pas perçue par ses rencontres mexicaines comme une hispanique pur jus. A tant vouloir plaire elle multiplie les erreurs, accumule les rencontres douteuses et ne voit pas ce qui saute aux yeux du lecteur.

Sa quête est vouée à l’échec, elle se termine d’ailleurs dramatiquement quand, enfin, elle découvre n’être pour ses « amis » mexicains qu’une porte d’accès commode vers l’eldorado étasunien.

Un ouvrage de qualité aisément transposable sur d’autres continents. Les mésaventures de la Perdida au Mexique pourraient être celles d’un européen en Afrique : « Mais pourquoi donc ne nous aiment-ils pas, nous qui les aimons si fort ? » se demande la Perdida, tranquillement assise sur le confortable cousin de dollar familiale.

Partager cet article
Repost0

commentaires