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PrÉSentation

  • : Cases Donjon
  • : Depuis juin 2006, Niort en Bulles promeut la Bande Dessinée dans le Pays Niortais grâce à son club de lecture mensuel et par son rendez-vous annuel de juin : le Festival A2Bulles
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Cases Donjon

Les moyens d'action de l'association sont notamment :

• des rencontres régulières permettant aux membres de découvrir er de faire découvrir les diverses formes de bande dessinée sans en privilégier aucune;
• la publication du journal en ligne, Cases-Donjon, servant de support de communication entre les membres et ouvert à tous;
• l'organisation de manifestations culturelles tels que rencontres avec des auteurs, séances de dédicaces, expositions d'oeuvres choisies;
• l'animation pédagogique dans un cadre scolaire ou non.
 

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 20:29

Quand on aime la Bande Dessinée, la parution des nouveaux tomes d'une série est un moment apprécié et attendu. Mais la découverte d'une nouvelle parution, reste un instant encore plus captivant. On entre chez son libraire et une couverture attire tout de suite notre regard. L'objet est soigné, le format n'est pas habituel et le graphisme remarquable. C'est ainsi que j'ai craqué pour "Le cadavre et le Sofa".
Cet été là, depuis la disparition de Christian, les enfants ne sortent plus et Polo s'ennuie dans son village. Et c'est là qu'apparaît Sophie. Sensuelle et obscure, elle va faire chavirer Polo dans un monde où l'ombre des loups-garous et des vampires plane sur la disparition de Christian.
En bref, un très bon moment de lecture dont on regrette qu'il soit si court.

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 08:53

    Monsieur Mardi Gras Descendres             Scénario et dessin eric LIBERGE

Série complète:

1 BIENVENUE! (1999 prix René Goscinny du meilleur scénario).

2 LE TELESCOPE DE CHARON (2000).

3 LE PAYS DES LARMES (2004).

4 LE VACCIN DE RESURRECTION (2005).

+livret avec carnets de croquis(aquarelles et encres de chines)et commentaires pour la version intégrale.

Victor Tourterelle mort aprés avoir chuté sur une petite voiture que son fils avait laissé trainé se retrouve sous la forme d'un squelette dans  un lieu désolé qui ne ressemble même pas à l'enfer (point de démons ni de flammes):LE PURGATOIRE.

Une secte de squelettes dissidente au régime qui est en place dans ce monde, l'enlevera et lui volera son âme afin d'utiliser ses compétences de mortel, à savoir la cartographie, afin d'établir une carte du lieu.

Dans ce monde trés particulier notre "héros" se verra attibuer le nom de Monsieur Mardi Gras Descendres car il est mort entre mardi gras et mercredi des cendres.

Je ne me serais jamais arrêté sur cette BD, ayant un a-préiori sur les squelettes, et j'ai découvert des dessins sublimes (le dessin est trés détaillé et dense et les teintes sombres restituent bien l'ambiance) et des dialogues drôles et trés bien ciselés.

Je vous invite pour les non initiés à découvrir cette BD qui nous pose la question suivante: Est ce le purgatoire qui nous est montré ou le vrai purgatoire n'est il pas en réalité sur notre bonne vieille terre???

                                                                      

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 08:10

 

SONGES: T1 CORALINE éd: LES HUMANOIDES ASSOCIES

 

 Scénario FILIPPI ; dessin DODSON.

Mon coup de coeur de cette fin d'année 2006!

 

 

Coraline sorte de gouvernante et préceptrice arrive pour administrer un domaine dont le maître est un jeune enfant qui crée des machines futuristes.

Le soir aprés avoir absorbé un breuvage elle se retrouve " de l'autre côté du miroir".

A mi chemin entre une aventure de Jules Vernes et Alice au Pays des Merveilles, le tout saupoudré d'un peu d'érotisme( l'héroine a une plastique parfaite).

Filippi et Dodson pose les bases d'une histoire trés dense.

La couverture magnifique me rappelle une affiche du moulin rouge du siècle dernier et le dessin est trés fluide.

J'attends avec impatience le prochain tome pour voir quelles directions vont prendre les auteurs!!!!

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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 13:41


1950, la guerre est finie depuis cinq ans. De Brest il ne subsiste plus rien. Des bombardements massifs et des combats acharnés de presque un mois ont anéanti la ville, son port, son arsenal. Brest est un désert. Il faut tout reconstruire.

1950, Brest est un immense chantier. De la ville fortifiée, aux ruelles étroites, une nouvelle ville va surgir, orthogonale, rectiligne, ordonnée, moderne, ce sera Brest-la-Blanche, qui deviendra très vite, Brest-la-grise. Des milliers d'ouvriers travaillent sur les chantiers.

1950, c'est la grève. Les chantiers sont immobilisés, les ouvriers de l'Arsenal rejoignent le mouvement. De violents affrontements surviennent lors des manifestations.Le 17 avril, le drame se produit. La police tire sur la foule, blessant plus de vingt personnes et tuant un homme. Édouard Mazé.


Le lendemain, appelé par la CGT pour tourner un film sur le mouvement, René Vautier débarque clandestinement à Brest (il est alors recherché par la police suite à un premier film documentaire, Afrique 50, témoignage sans concessions du système colonial français d'après guerre). René arrive dans une ville en état de siège. Le lendemain, ont lieu les obsèques d'Édouard Mazé. Une foule immense, un peuple entier accompagnera son cercueil.

Une nouvelle sortie chez Futuropolis, avec Davodeau au dessin... forcément cela attire l'attention.

J'ai bien aimé cet album pour son coté historique et journalistique. Il y a un très gros travail documentaire et le dossier en fin d'ouvrage est remarquable. De même, j'apprécie toujours autant le dessin de Davodeau.

Par contre cela ne m'a peu touché... même si c'est clairement l'objectif de l'album ou du moins dans sa construction. A un moment donné, c'est même un peu excessif dans la démonstration avec un jeu de répétition et de mise en page.

"Chute de Vélo" ou "Mauvaises Gens" m'avaient sans doute plus touché parce que la trame se déroule chez moi et  j'en connais l'environnement social, culturel et même géographique. De ce fait, pour "Un Hommes est Mort", j'ai du mal à resituer l'histoire dans son contexte, où alors je n'en ai pas la même vision. Soit c'est trop militant soit pas assez... c'est à la fois trop manichéen et pas assez passionné.

Ceci dit, cela reste un très bel album et un travail de mémoire exemplaire... et à lire absolument.

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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 12:54

Au 5ème siècle, les promontoires rocheux d’Armorique servent de décors au déclin de l’influence des druides sur les populations au profit de leur christianisation. Alors que des moines ont été sauvagement assassinés et que tout accuse les druides, l’église fait appel à l’un des derniers représentants de la religion celte, Gwenc’hlan, pour mener l’enquête. Il est accompagné de son jeune assistant Taran, pour participer à la recherche des coupables et tenter de disculper son ordre.

S'amorce une enquête où le sort de leur civilisation celtique risque de se jouer. Les besoins de l’investigation les conduisent jusqu’à la somptueuse ville d’Is sur laquelle règne la belle et rebelle Dahud. C’est en ce lieu que les arcanes d’un vaste complot vont se dénouer.

La lecture du premier tome de cette série "Le Mystère des Oghams" est véritablement plaisante. De plus, le graphisme de Jacques Lamontagne est certes très classique mais réussi. Je reprocherais juste aux couleurs d'être parfois assez froides.





Fidèle à son habitude, Jean-Luc Istin exploite au mieux la richesse de la culture celtique pour construire son histoire. Le scénario rappelle incontestablement le Nom de la Rose ou le Troisième Testament. L'histoire avance bien sur un rythme constant et bien sur une petite pointe de surprise sur la fin. L'environnement celte apporte le petit plus à cet album.

Au final, un album avec un bon graphisme et une bonne histoire mais qui manque de rythme et au scénario peu être un peu trop classique. Bref c'est un peu trop formaté à mon goût et même si ça permet de passer un bon moment, cet album aura du mal à se distinguer de la production actuelle.





Concernant la lecture de ce deuxième tome, j'avoue avoir également passé un bon moment de divertissement. Le trait est toujours aussi soigné et les couleurs sont à mon sens plus réussies car un peu plus chaleureuses… grâce à la présence de la belle Dahud et la magnifique citée d'Is.

Le scénario prend toujours son temps et laisse entrevoir de nouvelles perspectives plus complexes au niveau de l'enquête. Pour moi le véritable changement tient au fait que l'histoire se détache de plus en plus du Nom de la Rose et de son coté cartésien pour prendre une dimension plus mystique. Sans trop en dévoiler, certains passages m'ont agréablement rappelé Complaintes des Landes Perdues.

Comme le tome précédent, le rythme s'accélère à la fin de l'album et réussit à maintenir le lecteur en haleine. Les personnages gagnent également en charisme.

Pour le moment, Les Druides, sans être une série novatrice, tient toutes ses promesses et a habilement passé l'épreuve pas toujours aisée du deuxième tome. J'espère que les auteurs vont continuer sur cette lancée.

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18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 17:35

La «Perdida» est une jeune américano-mexicaine, mal dans sa peau, qui cherche a effectué un retour à des racines hispaniques que jusqu’à alors elle a nié jusqu’à négligé de parler sa seconde langue maternelle. Sans but précis elle débarque à Mexico, squatte chez un vague petit ami, bien décidé à rompre avec ses origines yankees et à se construire une toute nouvelle identité mexicaine.

Ce roman graphique au long court à la Graig Thomson nous raconte l’impossibilité d’une quête d’identité ; la Perdida vit un « melting pot » à l’envers. Vite rejetée par ses compatriotes « expat’ »  elle n’est pour autant pas perçue par ses rencontres mexicaines comme une hispanique pur jus. A tant vouloir plaire elle multiplie les erreurs, accumule les rencontres douteuses et ne voit pas ce qui saute aux yeux du lecteur.

Sa quête est vouée à l’échec, elle se termine d’ailleurs dramatiquement quand, enfin, elle découvre n’être pour ses « amis » mexicains qu’une porte d’accès commode vers l’eldorado étasunien.

Un ouvrage de qualité aisément transposable sur d’autres continents. Les mésaventures de la Perdida au Mexique pourraient être celles d’un européen en Afrique : « Mais pourquoi donc ne nous aiment-ils pas, nous qui les aimons si fort ? » se demande la Perdida, tranquillement assise sur le confortable cousin de dollar familiale.

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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 10:48

 1986, Dusseldorf. Le Dr Kenzo Tenma est un brillant neuro-chirurgien promis à un avenir radieux : futur gendre du directeur de la clinique dans laquelle il pratique son art, il vient de sauver la vie d'une star de l'opéra et tout le monde s'accorde à dire qu'il est le meilleur des chirurgiens. MAIS.... Une nuit, il décide de sauver un enfant contre l'avis de ses supérieurs qui lui enjoignent d'opérer le maire de la ville. Certaines vies ont elles plus de valeur que d'autres? Pas pour Kenzo qui du coup se fait sacquer par sa hierarchie qui le relègue aux urgences. Quand le directeur de la clinique est empoisonné et que les enfants disparaissent, c'est vers le Dr Tenma que se portent les soupçons. Celui ci n'a d'autre choix que de fuir à la recherche de Johann, le petit garçon, afin de réunir les preuves de son innocence. Mais la piste de l'enfant est parsemée de morts et c'est encore le Dr Tenma qui est suspecté... Aurait il sauvé la vie d'un monstre?

Il y a du Dr David Banner (Hulk) et du Dr Richard Kimble (le fugitif) dans cet autre docteur qu'est Kenzo Tenma, jeté sur la route en quête du monstre (des monstres?) et de la preuve de son innocence. Au fil des tomes, on voit ce bon docteur trop naïf devenir un chasseur (presque) sans état d'âme. Urasawa maitrise le suspens avec brio, multipliant les personnages secondaires tous plus attachants et intriguants les uns que les autres, parsèmant le parcours de son héros de situations toujours plus passionnantes jusqu'au dénouement final.

Les mangas n'étant habituellement pas ma tasse de thé, c'est sans conviction que j'ai ouvert le premier des 18 tomes de la série au cours d'une de ses étouffantes nuit du mois de Juillet. La dernière page du dernier tome refermé, j'ai éprouvé ce déchirement que l'on ressent lorsque l'on quitte à regret un univers qui nous a capturivé (*).

(Merci pour le conseil Dom & J-L)

Poupou

 (*) capturé - captivé - rivé à la page...

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27 juin 2006 2 27 /06 /juin /2006 18:08
Boulet prend la suite de Trondheim pour la série Zénith. Son dessin reste proche de celui de Trondheim en mieux (persos + expressifs, plus de détail). Cet album (5ème tome de la série Zénith) s'inscrit dans la continuité de la série. L'histoire est donc "classique" mais laisse un suspens insupportable: Herbert n'a plus le manteau du destin et le Donjon a changé de proprio, obligeant le gardien et son personnel à s'exiler le temps qu'une action en justice pour récupérer le Donjon aboutisse. Autre interrogation: un personnage a réussi à tenir l'épée du destin sans être brulé (comment ? mystère... ce n'est pourtant pas un ancien porteur de l'épée). Le sieur de la Cour brille par son implacabilité.
Cet album est donc "normal" comparé au reste de la série. J'ai trouvé que Boulet y ajoute une dimension plutôt dessin animé dans les procédés et l'humour utilisés. Selon moi, Boulet et sa touche perso plutôt DA conviennent parfaitement à l'univers de la série. Je soupçonne les scénaristes d'être intervenus plus que d'habitude pour cet album (pour des raisons de cohésion de l'histoire surement).
J'aime bien son dessin et ses procédés qui restent simples mais plutôt efficaces mais je ne connais que ça de lui. L'album, lui, est une charnière dans la série Zénith (cf le 1er §) et le suspens à la fin est insoutenable."
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24 juin 2006 6 24 /06 /juin /2006 12:20

« L’homme qui s’évada » de Laurent Maffre d’après Albert Londres paru chez Acte Sud

 En 1922 le grand reporter français Albert Londres se rend en Guyane où il compte mener une enquête sur les conditions de vie des bagnards. Il y rencontre Dieudonné, condamné depuis 11 ans pour ses amitiés anarchistes avec l’ancienne bande à Bonnot. Très vite convaincu de l’innocence de Dieudonné il retournera quelques années plus tard en Amérique du Sud lorsque celui-ci entreprit de s’évader. Il fut à l'origine de la campagne de presse qui permit la réhabilitation de Dieudonné.

Laurent Maffre, à la suite d’Albert Londres, brosse une série de portraits expressifs et réalistes de l’ensemble de la communauté cayennaise. Son parti pris est clair, c’est celui d’Albert Londres qui, en son temps, prit la défense des bagnards en condamnant leur condition de détention et certaines pratiques iniques telles le doublage, véritable double peine.

 

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